La Commission nationale consultative des droits de l’homme, rapporteur national indépendant sur l’action menée en France en matière de lutte contre la traite des êtres humains, identifie les nationalités suivantes, parmi les auteurs condamnés pour des faits de traite des êtres humains entre 2009 et 2013 : Nigéria, Roumanie, Bulgarie, Albanie, Brésil (Rapport CNCDH, Documentation française, 2015). Par ailleurs, les acteurs de terrain rapportent des cas d’exploitation de chinois, serbes, marocains ou algériens.
Les cartes proposées permettront aux professionnels de repérer, éventuellement avec les personnes accompagnées, si certaines régions d’origine ressortent plus massivement. Cet outil peut être utile lors de la reconstitution du parcours migratoire. Il s’agit en outre d’un critère possible – mais non suffisant – d’identification. En effet, au sein d’un même pays, certaines régions sont particulièrement représentées parmi les victimes. Cet indicateur permet d’accroître la vigilance quant à un risque de traite chez les personnes qui en sont originaires.
Brésil